C'est l'hiver. Il fait tour à tour chaud, puis froid, puis il pleut, puis il fait soleil, puis il y a du vent, puis il fait sec, humide, tiens, il neige, il vente, etc.
Ce n'est pas toujours évident de trouver le bon jour et le bon moment pour aller faire une petite randonnée.
Pourtant, il va bien falloir s'y remettre ! On ne va pas rester là, à regarder la télé et àécouter les informations en boucle toute l'année !!!!
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...
"Randonnée, Apéro". Deux mots qui ne sont de prime abord pas forcément compatibles. Pourtant, il semble tout à fait possible de pouvoir les accorder en cette saison tangente, jouant entre hiver pluvieux et printemps radieux. Il suffit juste de mesurer ces efforts, de ne pas trop s'éloigner. Et quoi de mieux qu'un apéro en extérieur pour mesurer son tempo-rando.
Bien sûr, j'aurais pu rester à la maison et attendre encore un peu les véritables beaux jours. D'ailleurs, je l'ai fait.
Petit résumé en images
Orthez : bière belge de Noël et p'tite mimine Mouguerre : rugby et bière chinoise
Ozenx : whisky et p'tite mimine Mouguerre : de la Picardie au Jura
Mouguerre : bière belge et randonnée lecture Mouguerre : bière typée et canapé
Ozenx : hamac et petite bière Piau-Engaly : pression et pistes de ski
Vallée d'Aragnouet : bière artisanale et panorama Urcuit : Barça-PSG et pression
Et puis, et puis
ALLEZ : ON SE LANCE !
RÉSUMÉ DE LA SITUATION
Nous étions vendredi. Un vendredi soir au Pub de Bayonne. Une jeune femme inconnue m'offre une bière belge en me disant : "Celle-ci, tu iras la boire à ma santé dans un des plus bel endroit du Pays Basque."
Le choix était vaste : dans les terres, dans la petite montagne, le long d'une rivière, au bord de l'océan, en plein centre-ville d'un village méconnu, dans les bois, Espagne, France,... Le Pays Basque et ses et ses 20 947 km2 de superficie laissaient le choix. MAAAAAAIIISSS : la météo incertaine et changeante avait raison de mes ambitions.
C'est donc à une dizaine de kilomètres de mon point de départ que je décidais de m'aventurer à la recherche -peut être pas du plus beau coin du Pays Basque,- mais un endroit pas mal quand même.
ET MAINTENANT
Nous sommes samedi, c'est à dire le lendemain de la veille.
Je devais aller chez le coiffeur, mais je me suis dit que cela pouvait attendre encore un peu. Dans la salle de bain, un coup de peigne et j'ai plaqué ma coiffure en arrière.
Et puis j'ai pris la bière belge offerte, une Delirium Nocturnum, que je ne connaissais pas. J'avais déjà bu de la Delirium Tremens, mais pas de la Nocturnum.
Je l'ai mise dans le sac de randonnée avec quelques chips et je suis parti. Pas très loin car le temps n'est pas très sûr. Un peu d'océan, un peu de falaises. Mon choix se porte sur la côte des Basque, à Biarritz. C'est de là que je partirai pour aller jusqu'à... jusqu'à... je ne sais pas. Jusqu'à ce que je trouve le plus bel endroit pour déguster cette bière offerte.
Nous allons commencer par un petit résumé non détaillé en photos avant de voir le reportage complet de cette vadrouille improvisée.
Après quelques kilomètres, j'arrive à Biarritz. Non pas au Rocher de la Vierge, non pas au casino, non pas au phare, non pas au Port-Vieux, non pas au quartier Saint-Charles, non pas... Oui bon, ça va !!!
J'arrive dans l'un des plus bel endroit du Pays Basque. PAF : déjà, je n'ai même pas commencé la randonnée que je pars très fort. Et l'un des plus bel endroit de la région est : la perspective de la Côte des Basques. Si, si, si ! Ouais, ouais, ouais !
Entendons-nous bien : ce n'est pas l'endroit le plus calme, le plus pur au niveau de l'air, mais il y a quand même ce panorama assez unique qui embrasse à 180° le rocher de la Vierge, la Villa Belza et la Côte des Basques. D'ailleurs, la plage de la Côte des Basques a été désignée pas plus tard que le mois dernier plus belle plage de France par TripAdvisor (et 18ème au rang mondiale derrière, entre autre, la plage Baia do Sancho au Brésil).
Je gare la voiture sur le parking de l'avenue Beaurivage qui domine le lieu. À une autre saison, il y aurait même eu moyen d'aller boire un verre à l'Etxolla Bibi, mais à cette époque, c'est fermé.
Je me rends sur le Boulevard de la Perspective de la Côte Basques. Je profite de la vue panoramique qui s'en va loin, là bas, vers les côtes espagnoles pendant que la Villa Belza expose ses travaux.
Je rejoins ensuite la plage de la Côte des Basques en descendant les dizaines de marches de la falaise séparant la route haute du sable bas. Dédales de chemins et de marches au milieu d'arbustes et autres plantes.
Je quitte le bitume et le chemin de la Forme pour m'aventurer sur le sable de la plage de la Côte des Basques.
Il ne faut pas trop traîner car l'océan est montant et cette plage a la particularité d'être complètement recouverte par les eaux à marée presque haute.
Je croise des paysages pas trop variés...
...et quelques personnes de passage.
J'arrive sur la plage de Marbella, puis la plage de la Milady, séparées par une digue.
Une fois passé la digue, j'arrive sur la plage de la Milady. C'est la fin de journée.
Déjà, je vois là-bas au loin que je ne pourrai pas atteindre la plage d'Erretegia que je m'étais un peu fixé comme objectif ultime. Mais la marée haute a eu raison de mon but. L'océan a recouvert le passage de la plage d'Ilbarritz à la plage d'Erretegia.
C'est donc ici, au pied du château d'Ilbarritz
que je vais me poser.
Ce n'est peut être pas le plus bel endroit du Pays Basque, mais la silhouette originale de l'ancienne propriété de l'extravagant Baron de l'Espée mêlée à la tombée de la nuit sur l'océan avec le son des vagues allant-venant sur le sable fin est tout de même très agréable.
MAINTENANT :
PLACE AU RÉCIT EN VIDÉO !
APÉRO-RANDO
LE FILM
Oui, le chemin de retour fut long. Mais on s'en fout, c'était bien agréable et la bière était très bonne, avec modération, bien sûr.