Oh eh oh, tu vas nous faire chier non plus ?! Hein ! Bien sûr que c'est la rentrée ! Bien sûr que c'est fini les vacances ! Bien sûr qu'il faut que tu ailles bosser ! Mais tu as du boulot, alors ne te plains pas !!! Mais qu'est-ce que ça veut dire ça ?! Toujours à râler bordel !!!
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...
Salut, ça va ?
Non, mais... bon, je suis désolé de faire une telle introduction, mais c'est vrai quoi : t'es tout le temps en train de râler ; toi, le Français, toi, la Française !
Il pleut, tu gueules parce qu'il pleut. Il fait chaud, tu gueules parce qu'il fait chaud ! Il fait froid, tu... Bon, on ne va pas faire toutes les nuances météorologiques non plus !
Après, les femmes se trimballent à poil sur les plages, ça t'emmerde parce que ça choque ton gamin ! Les femmes se trimballent en burkini, tu gueules parce que ça choque ta religion !
D'ailleurs, tiens, pause...
PAUSE
Je me souviens d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître
où nous parlions de plages et de vacances comme d'une récréation...
Hein ? Ah ouais, t'as raison, c'est vrai : déjà, à l'époque, il y avait des bouchons et trop de monde sur la plage ! Merde ! Oui, ah, c'était déjà chiant... Mais pas autant que cette année !
Pour les médias, la plage est devenue un terrain de combat. Pour les politiques aussi. Je n'aime pas prononcer ce mot que nous avons entendu tout l'été. Je n'aime pas voir les femmes voilées, et constater qu'elles deviennent du pain béni pour les moralistes, les défenseurs de la liberté (quelles libertés ?), les assoiffés de pouvoirs, les fascistes, les racistes, les extrémistes, les démagos,...
Je suis juste nostalgique, et puéril-fleur-bleue, de constater que les médias ont parlé de la plage autrement cette année. Il est important de "se défendre culturellement" et de marquer le coup après le terrible attentat terroriste du 14 juillet à Nice, certes. Mais il y a quelque chose qui me gène entre l'action radicale quasi inexistante à la source et ces petites interventions devenant de véritables affaires d'état médiatiques.
NON : la plage n'a pas étéà la fête cet été. Autre exemple avec celles de l'île de Lesbos recouvertes de gilets de sauvetages laissés par les migrants qui ont réussi à traverser la Méditerranée...
Que faire ? Constater, héberger, refouler, ignorer, se rebeller ou, tout simplement, trouver des solutions.
Tout d'abord, constater que les flux migratoires que nous connaissons à l'heure actuelle ne sont pas pires que ceux connus à d'autres époques, comme voudraient le faire entendre certaines personnalités politiques et autres groupes extrémistes. Ce sera l'une des premières leçon apportée par la nouvelle chaîne info, FranceTvInfo... Encore une chaîne info !?
PUTAIN UNE DE PLUS !!! On en a déjà trop de l'infos, tout le temps, en boucle, sans analyse, répétitive, lassante, rotor, fatigante, à la recherche du scoop !!!
Parfois...souvent même, j'ai l'impression que ce sont les médias qui font le monde, et non plus la politique. Un peu, vois-tu, comme dans ce film -mineur certes mais bon- de James Bond : "Tomorrow never dies" (1997) de Roger Spottiswoode, tourné d'ailleurs non loin d'ici, à Peyresourde, Loudenvielle et Peyragudes... au moins pour la scène d'ouverture. On peut également penser à William Randolph Hearst, Robert Maxwell,... Bref !
Regardons tout de même tout de même
l'analyse des équipes de Tadagueule...
Tu en fais ce que tu veux de tout cela ! Tu peux dire que nous ne vivons pas la même époque, que nous n'avons plus les moyens d'accueillir les populations persécutées des autres pays, que l'Euro nous a foutu dedans, qu'ils n'avaient qu'à se développer avec leurs propres richesses (dont nous, populations sur-civilisées avons abusé), qu'à combattre chez eux comme les Français l'ont fait en 1941 sans l'aide de personne... Ah merde, mauvais exemple !
Bon eh oh, ça va ! Puisque nous parlons vacances, été, France, innocence et dépaysement, je suis tombé l'autre jour sur ce petit reportage de BFM TV sur un des endroits jugé mythique de l'ancienne Nationale 7 : le restaurant-hôtel-bar "Les 200 bornes".
Nationale 7 : le "200 bornes" lieu mythique de... par BFMTV
Fasciné par l'endroit, par ce qu'il inspirait et par sa structure, je suis allé y faire un tour, comme ça pour rien, pour voir, boire un demi, tranquille, vacances. Et puis, une fois sorti de l'A77... la Nationale 7 n'existe plus à cet endroit, remplacée qu'elle est par une voie rapide et autoroute... OK, ça fait crever des commerces et des villages, mais ça évite les bouchons !!!!
BREF : je suis retourné au bar-restaurant-hôtel des "200 bornes" que l'on voit dans ce reportage, daté de 2012.
Et voilà ce qu'il est devenu en 2016 !
Bon... écoute... c'est comme ça... les choses se font, s'installent, passent, puis disparaissent... Ou pas. Et puisque nous parlons des "200 bornes" DONC de Pouilly-Sur-Loire DONC de la Nièvre... Mais si, enchaînement Tac-tac !!!! Je veux juste faire une petite parenthèse musicale parce que, eux, ils sont encore là, ils sont de la Nièvre et je les ai croisés lors du festival "Mines 2 rien"à Saint-Lon-les-Mines, dans les Landes, samedi dernier. Ils, ce sont Les Tambours du Bronx.
Eh oui, c'est la rentrée ! Le bruit des machines, la cadence, le rythme ! Mais on peut le vivre aussi autrement, sans se plaindre et en faisant quelque chose de plus sensationnel.
Alors, juste comme ça pour le plaisir (mais sans Herbert Léonard), voici du gros bon son pour étouffer les ragots et autres faits d'actualité répétitifs insipides primitifs.
Oui, c'est la rentrée ! Ces sons de machine, de cadence. Mais du rythme aussi. Mets du rythme dans ta vie...
UN PEU DE BRUIT...
Et souffle... Ouuuuuuuuuh pfffffffffff... Voilà.... Calmement... prends ton temps...
Et puisque c'est la rentrée, puisque la plage a été le terrain de nombreux affrontements cette année, juste avant le concert, je suis allé faire un petit tour à Capbreton, histoire de regarder le soleil se coucher sur un horizon coloré, tranquille, en me disant simplement, pausément, assurément : "Eh oh, vous allez pas un peu tous fermer vos grandes gueules là !?"