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Barcelone, dernier jour et surtout Gaudi (Espagne)

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Lors de nos précédents épisodes, nous avions visité la capitale catalane de façon assez aléatoire suivant un programme très strict qui ne fut absolument pas respecté ou presque. Comme je ne comprends rien à ce que je viens d'écrire, je te propose de passer à la suite et fin de cette déambulation barcelonaise.
Quand soudain, ne voilà-t-il pas...

 

Et le programme du jour est :

DIMANCHE

  • 8h33 Visite du Parc Guell (enfin si elle l'a pas déjà visité pasque soi disant qu'ELLE NE CONNAÎT PAS BARCELONE ??????!!!!!)
    (NB : on nous avait dit que Nathalie n'était jamais allée à Barcelone alors que si, en fait !)
  • 10h01: Visite du MACBA  /// musée d'art contemporain ( bien mieux que les musées pompeux de New York ou des États Unis............)
  • 12h03 dire au revoir a Pablo et Stephanie :-(((((((((
  • 13h12 Prendre l'apero en bord de plage à la Barceloneta et manger des beignets de calamars congelés avec du Martini....
  • 14h04 Cafe gourmand au W lounge café
  • Partir...... :-(((
  • Sur la route...
  • 16h02 Musée DALI à Figueres
  • Retour dans notre pays de cons...

 

AAAAh, ah, ça a l'air pas mal du tout, mais va-t-on parvenir à suivre ce programme en ce dernier jour d'anniversaire de Nathalie dans la capitale catalane ? Grande question.

Dès les premières heures de la journée, ça part de suite très mal ! Attention : rien de grave, pas de blessé, pas d'appart' en feu, pas d'agression... Non, non, non... C'est juste que nous avons un peu prolongé la soirée d'hier jusqu'à la matinée de ce matin.
On dit souvent que Barcelone est la ville qui ne dort jamais. En même temps, on le dit aussi de New York, de Las Vega et de la bourse de Tokyo. Par contre, on ne le dit pas à propos de Oulan-Bator et encore moins de la petite ville normande de Mézidon-Canon.
DONC on dit souvent que Barcelone est la ville qui ne dort jamais, mais en ce qui nous concerne, cela aurait été bien que l'on se réveille plus tôt.
Après être restés au bar Beirut jusqu'à la fermeture, nous avons continuéà discuter dans l'appartement jusqu'à 5 heures du matin. Du coup, ce matin, c'est un peu la soupe à la grimace, comme le disait si bien Didier Roustan dans le Téléfoot n°132 pour commenter le résultat du match FC Rouen-Nîmes Olympique.
Nous avions prévu de nous lever à 8h04 afin de profiter pleinement de cette dernière journée, mais voilà, phénomène inexplicable : lorsque nous émergeons de notre sommeil, toutes les pendules de l'appartement de la Carrer de Valldonzella indiquent qu'il est 10h08. Nous avons beau allé dans la cuisine ou dans le salon ou dans les chambres pour constater s'il n'y a pas un décalage horaire de quatre heures entre les pièces, que dalle ! Il est bel et bien 10h08... et non 8h04 !

OUUUUAAAAAAAAIIIISSSS !!!!!!!!
Heureusement, Stéphanie et Pablo, les propriétaires de l'appartement, n'ont apparemment pas pris notre message d'hier au sérieux. Nous leur avions donné rendez-vous ici même pour leur rendre les clés, mais nous n'avons pas eu de nouvelles et encore moins de visite.
C'est donc sur les chapeaux de roue de lancement que nous nous hâtons activement de faire le ménage, le rangement sommaire et nos sacs afin de tenter de rattraper au mieux le retard engrangé. A 10h28, nous sommes prêts, mais force est de constater qu'il va falloir sévèrement modifier le programme prévu.

RAPPEL :

  • 8h33 Visite du Parc Guell (enfin si elle l'a pas déjà visité pasque soi disant qu'ELLE NE CONNAÎT PAS BARCELONE ??????!!!!!)
    (NB : on nous avait dit que Nathalie n'était jamais allée à Barcelone alors que si, en fait !)
  • 10h01: Visite du MACBA /// musée d art contemporain ( bien mieux que les musées pompeux de New York ou des Etats Unis..............)
  • 12h03 dire au revoir a Pablo et Stephanie :-(((((((((

 

Alors ouais, donc le Parc Guell, nous avons tous envie d'y aller, mais pas à 8h33 puisqu'il est 10h29. Le MACBA, ce serait pas mal, mais Nathalie y est déjà allée. Dommage, il y avait une exposition apparemment très originale.

 

UNE SCULPTURE DE JUAN CARLOS
FAIT POLÉMIQUE A BARCE
LONE

sculpture"Depuis quelques jours, l'Espagne est bouleversée par une exposition controversée montrant une sculpture de l'ancien roi d'Espagne, Juan Carlos, en train d'être sodomisé symboliquement.
Baptisée "la bête et le souverain", l'exposition a ouvert ses portes ce samedi 21 mars au Musée d'art contemporain de Barcelone après que le directeur, Bartomeu Mari, soit revenu sur sa décision de l'annuler, ce qui avait créé la polémique. La raison de cette hésitation? La présence d'une sculpture montrant le roi Juan Carlos, nu, à quatre pattes, monté par la responsable syndicaliste bolivienne Domitila Barrios, elle-même prise par un berger allemand.
"Les avis venus de nombreux et divers secteurs de la société, du monde de l'art et de la culture jusqu'à la politique et les médias, ainsi que ceux des professionnels internationaux du monde de l'art, m'ont fait revenir sur ma première décision de ne pas inaugurer l'exposition", justifiait samedi le directeur du MACBA dans une lettre ouverte.

Cette oeuvre en papier mâché de l'artiste autrichienne Ines Doujak baptisée"Not Dressed for Conquering / Haute Couture 04 Transport"avait déjàété présentée au public en décembre lors de la biennale de Sao Paulo. Sa créatrice avait alors expliqué qu'elle"joue avec les relations de pouvoir et les subvertit".
Après avoir appris qu'elle figurait parmi les œuvres des 30 artistes internationaux composant l'exposition organisée en partenariat avec le Wurttembergischer Kunstverein de Stuttgart, le directeur avait demandé aux commissaires qu'ils retirent"cette image très sensible", selon les médias espagnols. Ce que les commissaires ont refusé de faire, poussant le directeur à annuler toute l'exposition. Une décision polémique qui a suscité un débat animé en Espagne.
"Je n'ai jamais vu mon geste comme un geste de censure", assure Bartomeu Mari dans sa lettre."Je l'ai perçu comme un désaccord sur la présence d'une oeuvre concrète et les conséquences de ses possibles lectures", ajoute-t-il, présentant ses"sincères excuses"et offrant sa démission au musée, qui ne s'était toujours pas prononcé sur ce point dimanche."
LE HUFFIGTON POST

 

Quant à dire au revoir à Stéphanie et Pablo, on est encore dans les temps, mais nous n'avons toujours pas de nouvelles d'eux. Nous allons donc partir sur la première idée qui était d'aller faire un tour au parc Güell.
Nous quittons l'appartement de la Carrer de Valldonzella pour nous retrouver dans le parking souterrain où nous avions garé la voiture, non loin de cette magnifique Citroën Traction, portant le nom d'une bière catalane.

DSCN4728

Nous sortons du parking pour nous aventurer dans les rues barcelonaises de ce dimanche finalement pas aussi matinal que prévu. Maître Arnaud est le guide qui doit nous permettre d'aller du Quartier del Raval jusqu'au Parc Güell. Malheureusement, un petit soucis de synchronisation de GPS ne nous amène pas vraiment dans la bonne direction. Après avoir contourné la Plaça de Catalunya, nous traversons plus ou moins aléatoirement (mais si, ça se dit "Aléatoirement !) le quartier dit de L'Eixample pour rejoindre ensuite l'Avenue Diagonal pour ensuite euh ben bon enfin voilà !
Nous en profitons pour regarder Barcelone depuis la bagnole.

 

Après"La Terre vue du ciel",
voici"Barcelone vue de la bagnole".


Ronda del Général Mitre et Travessera de Dalt
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Ici, nous avons une sorte de structure métallique posée sur un carrefour autour duquel nous avons tourné quelques minutes. C'est une sorte de lieu de transition, un peu étrange où l'on trouve des pans métalliques un peu partout, posés là comme ça, on ne sait pas trop pourquoi. Que te dire de plus ? Qui était le Général Mitre ? Eh bien, ce fut le Président de la République d'Argentine de 1862 à 1868.

 

Sagrada Familia et pollution
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Mais pas que ! Loin de moi l'idée de te faire un pamphlet écologique sur l'urbanisation à outrance, l'effet de serre qui se réchauffe et tout ça. Non. Oublie également la Sagrada Familia dont nous reparlerons plus tard et concentre-toi sur le fond de champ. Que vois-tu ? Deux grues oranges. Oui non mais oh, plus loin, on te dit ! Oui, là-bas, lààà, au fond, avant les nuages ! Exact : il y a bel et bien deux tours !
A droite, c'est la tour Mapfre ; et à gauche, la tour de l’Hôtel Arts. Elles s'élèvent toutes les deux à la même hauteur : 153,5 mètres et ont été construites en 1991-1992.
Dessinée par Inigo Ortiz et Enrique de León, la Tour Mapfre abrite diverses sociétés. La TourArts Hotel a été conçue par les architectes Bruce Gram.et Frank O. Gehr. Elle possède 456 chambres luxueuses en bord de mer.

On pourrait s'arrêter là en se disant : "Ouais Ok, deux tours bien, qu'esss-ce tu veux qu'j'te dise ?!" Mais attends ! Ajoutons que ces deux tours sont les symboles de la cité olympique. Aaaaaaah pas pareil ! Qui dit cité olympique, dit Olympique : et qui dit "Olympique", dit "Jeux Olympiques" ! Oui, oui,oui. Bien, bien, bien. Et c'est donc ici, à Barcelone qu'ont eu lieu les Jeux Olympiques de 1992. Oui, je sais, nous en avons déjà parlé dans le billet précédent titré"Barcelone, comment y rester et pourquoi ?". Nous avions vu que ces jeux marquaient définitivement la fin de l'amateurisme, notamment par la commercialisation de l'évènement et le prix exorbitants des droits télévisuels. On se souvient également d'un de ces moments forts de la compétition : la demi-finale du 400 mètres.

Pour recevoir cet évènement mondial, beaucoup de travaux ont été mis en oeuvre pour "redorer le blason" de la ville. Le quartier ouvrier de Poblenou, les anciens terrains industriels et le quartier des pêcheurs ont été métamorphosés pour laisser place à une toute nouvelle architecture. Les usines et restaurants populaires ont laissé place aux appartements de luxe, aux espaces verts ainsi qu'aux plus hauts gratte-ciel. Complètement à l'opposé des autres quartiers barcelonais, la cité olympique se la pète un peu.
Il faut savoir également que c'est grâce à ces J.O. que Barcelone s'est ouverte à la mer en aménageant la plage de la Barceloneta et en modernisant le port. Ce dernier est également devenu un quartier incontournable pour les activités diverses qu'il propose, de jour comme de nuit : sports nautiques, discothèques, bars en effervescence.
Entre les deux tours et la plage trône l'étrange oeuvre de l'architecte Frank Gehry conçue à partir de plaques de métal : le Poisson (56 mètres de long pour 35 de hauteur)... que l'on ne voit pas d'ici.

 

La Casa Milà
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Nous sommes juste à côté, mais nous le voyons pas très bien non plus ! Édifice érigé entre 1906 et 1910 par l'architecte phare de Barcelone Antoni Gaudi, la Casa Milà est actuellement recouverte d'une immense affiche publicitaire car elle est en travaux. Putain, mais tout est en travaux avec Gaudi !!!!
Surnommée La Pedrera ("la carrière") par les Catalans, la Casa Milà est l'avant-dernier projet de l'architecte espagnol, reprenant ses techniques clés que sont l'inspiration naturaliste et l'arc caténaire. Comme il n'y a pas moyen de faire une photo de cette oeuvre, nous n'avons plus qu'à nous référer à quelques vidéos parues sur internet, avec notamment celle-ci nous montrant façade et toit de la Casa Milà.

Ce n'est pas la seule "maison" que Gaudi érigea à Barcelone. A l'époque, ses édifices représentent sans doute le comble du kitsch. C'est peut être pour cela que la plupart des commandes de Gaudi proviennent de nouveaux riches désireux d'impressionner le voisin. Il faut savoir qu'elle fait partie d'un des nombreux projets de ré aménagement de la ville bouillonnante en ce début de XXème siècle. Ici, elle concerne le quartier de l'Eixample, faisant le lien entre la Vieille Ville et le quartier de Gracia. Ce quartier était devenu "l'une des principales artères de la ville, ainsi que le lieu où la bourgeoisie catalane installait ses résidences, dans un bouillonnement constructif où les meilleurs architectes de Barcelone montraient leur savoir-faire, comme dans l'Illa de la Discòrdia, où l'architecte Antoni Gaudí venait de faire construire la Casa Batlló avec l'aide du constructeur Jaume Bayo i Font ; il avait effectué auparavant sur cette avenue deux autres chantiers pour des bâtiments aujourd'hui disparus : la pharmacie Gibert en 1879 et la décoration du bar Torino en 1902."
C'est d'ailleurs dans ce contexte que Gaudi a reçu la commande de Père Milà i Camps, un entrepreneur prospère, ayant épousé Roser Segimon i Artells, une riche veuve qui avait hérité. Le projet de Milà est de construire un édifice de grandes dimensions, de s'attribuer le premier étage pour sa propre résidence et de destiner le reste à la location. La partie extérieure serait quant à elle réservée à des commerces.
Mais l'édifice ne se monta pas sans problèmes : non-respect des dimensions prévues, abandon du projet par Gaudi suite à des divergences avec Milà quant à la décoration intérieure, difficultés administratives diverses. La construction prit tout de même fin en 1910.
Après la mort de Milà en 1940, l'immeuble est vendu à une compagnie immobilière. L'intérieur de l'appartement principale réalisée par Gaudi est modifiée et perdu. En 1954, les combles sont remodelés. Treize appartements y sont installés, très loin du style de Gaudi. Puis, de restauration en conservation, les combles accueillent aujourd'hui une exposition sur la vie et les œuvres de l'artiste, avec des maquettes et du matériel audiovisuel sur les principales innovations réalisées par l'architecte catalan.
Depuis son ouverture au public en 1987, la Casa Milà a été visitée plus de 20 millions de fois, soit environ un million de visiteurs par an, ce qui la place dans les dix lieux les plus visités de Barcelone. Classée au Patrimoine Mondiale de l'UNESCO depuis 1984, la Casa Milà, par son originalité, sa singularité structurale et conceptuelle, mélangeant tant les éléments architecturaux qu'ornementaux, est difficilement classable dans un style artistique déterminé.

 

Pour l'anecdote, c'est en voyant les portes en toiles d'araignée et les formes ondulées de la Casa Milà que Georges Clémenceau, alors Premier Ministre, se promit de ne jamais revenir dans une ville capable d'autoriser la construction de pareilles monstruosités.
Autre idée, George Lucas s'est inspiré des casques de Gaudí que l'on retrouve sur le toit de l'édifice (casque d'inspiration corinthienne) pour réaliser ceux des soldats impériaux et de Dark Vador dans la saga Star Wars.

Nous continuons d'évoluer au hasard et en voiture dans le quartier de l'Eixample, composé du Passeig de Gracia (hôtels exclusifs, boutiques de luxe et salons de thé), de quartiers asiatiques (restaurants, magasins made in China) et d'un quartier résidentiel où vivent personnes âgées, étudiants et familles. C'est ici que sont venues s'essayer les premières tentatives du modernisme à la fin du XXème siècle ; et ce après le succès de l'Exposition Universelle de 1888 qui s'est tenue ici, dans la capitale catalane. Le modernisme à Barcelone, c'est une volonté de renouvellement esthétique, un désir de modernisation et de renaissance culturelle par l'architecture, les arts plastiques, , la littérature et la musique. Pour approcher cette évolution, après la Casa Milà, nous oublions de nous rendre Casa Batlo pour mieux aller visiter le parc Güell.

Nous n'en sommes pas loin de ce parc, édifié par Anton Gaudi de 1900 à 1914 et classé au patrimoine de l'Unesco. Le problème, c'est que nous sommes toujours en voiture et qu'il va falloir la garer... C'est pas facile... C'est même très difficile... C'est long, putain ! Y'a pas une place en vue !!!! Y'en a marre !!!! Ils commencent à faire ch...

PAUSE
Afin d'éviter les sarcasmes et injures de Jénorme à l'encontre des Barcelonais
qui ne sont en rien responsables
du manque de place autour du parc Güell,
détendons-nous avec ce moment artistique.

Aujourd'hui, confectionnons une poterie avec amour
.

via GIPHY

 

Voilà !
Nous tournons une bonne heure avant de trouver une place sur les hauteurs du parc, dans la Carrer de Mülhberg, proposant également supermarché et bars-restaurants populaires. Un petit passage étroit et obscur nous permet ensuite d'atteindre une des entrées nord d'où se dégage une vue sur la ville à travers des arbres exotiques.

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Mais non, c'est pas la même photo dézoomée que tout à l'heure.

Sinon, à part ça, le parc Güell, qu'est-ce que c'est ? Personnellement, la seule connaissance que j'en ai est un dessin apparu dans un des nombreux albums BD d'Éric Castel et qui reproduit l'entrée principale du parc que nous ne trouverons jamais. D'ailleurs, je n'ai pas non plus retrouvé le dessin en question qui est censéêtre présent dans le premier album de la série titré"Éric Castel et les Pablitos". Tu connais pas Éric Castel ? Oh ben oh dis ! Eh bien, Éric Castel, c'est un héros de bande dessinée du même nom qui a des cheveux blancs malgré son jeune âge, et qui joue au Barça au début de la série. 15 albums, écrits de 1979 à 1992. Voilà, ça suffit.
Entrons dans le parc, mais par une autre entrée.

 

PARC GÜELL
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Et là, tu vois, en regardant la photo ci-haut, c'est à ce moment précis que je me rends compte que je n'ai pas pris beaucoup de photos intéressantes lors de cette dernière journée à Barcelone. Je me demande même si cela ne serait pas mieux de passer directement à une autre destination où je fus plus inspiré photographiquement parlant. C'est vrai quoi : il y avait plein de photos à capter sous des angles différents avec des jeux de lumières variés et des objets originaux... Mais non, je me suis contenté de prendre une seule et simple photo du plan du parc. Et il faut le dire, ce dessin ne donne pas vraiment envie d'en savoir plus.
Bon allez, je te rassure (ou pas), j'ai fait d'autres photos, mais elles ne sont pas vraiment captivantes.
Commençons tout de même la visite du lieu.

PARC GÜELL
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À l'origine, le parc devait être lotissement pour l’aristocratie Barcelonnaise, sous l'impulsion du Comte de Güell qui demandera à Gaudi de le construire.

"Eusebi Güell confie à Gaudí le projet d’une urbanisation pour les familles cossues sur une grande propriété qu’il avait achetée dans la zone connue populairement sous le nom de la Muntanya Pelada (la montagne pelée). Son emplacement était sans égal, dans un environnement sain et avec de splendides vues sur la mer et sur la plaine de Barcelone. L’urbanisation prévoyait environ 60 parcelles de forme triangulaire, avec un réseau complexe de chemins, de viaducs et d’escaliers qui aidaient à franchir la topographie du terrain. Les conditions de construction étaient très restrictives, vu qu’il n’était possible de bâtir qu’un sixième de la parcelle, et la hauteur et l’emplacement des logements ne pouvaient pas entraver la vue sur la mer ni priver les habitants du soleil."  PARK GUELL

Avançons un peu en passant de l'entrée nord du parc pour descendre progressivement au milieu d'une végétation riche et variée nous rapellant  que nous sommes dans une ville méditerranéenne.

"Güell voulait recréer les parcs résidentiels britanniques, c’est pourquoi il lui a donné le nom de Park Güell, en anglais.
Gaudí a respecté la végétation existant dans l’ancienne propriété, comme les caroubiers et les oliviers. Quant à l’introduction de nouvelles espèces, il a choisi des plantes méditerranéennes de faible demande aquifère. De plus, il a conçu différents systèmes de captage et de stockage d’eau à partir des systèmes d’irrigation qu’il avait connus dans l’environnement rural de son enfance. Ainsi, aussi bien la végétation que la gestion des ressources hydriques contribuaient àéviter l’érosion du terrain suite aux fortes pluies méditerranéennes, tout en aidant à couvrir les besoins en eau des habitants de l’urbanisation."  PARK GUELL

L'espace que nous rejoignons à présent est lui aussi bien pourvu en végétation, mais différente... Normal, ici, ce sont les "Jardins d'Autriche". C'était là l'une des zones destinées à la construction des parcelles, mais lorsque le parc devint public en 1923, il servit de pépinière. Son nom de jardin d'Autriche provient du don d'arbres provenant de ce pays en 1977. Car oui, le Parc Güell n'a jamais été terminé selon les projets établis.
Les travaux avaient pourtant très vite avancé... dans les premières années. Malheureusement, face aux conditions complexes de vente des parcelles, au manque de transport et au caractère exclusif de cette forme d'urbanisation, les travaux ont été abandonnés en 1914. Seules deux maisons sur les soixante prévues ont été construites. Güell céda ce grand jardin privéà des actes publics : il en devient très vite l'un des principaux attraits de la ville. Quant aux deux maisons, nous arrivons devant l'une d'entre elle.

DSCN4741

Ici, il s'agit de la maison pilote de l’urbanisation, œuvre de Francesc Berenguer, achetée par la suite par la famille Gaudí pour en faire sa résidence. C'est la seule maison qui a été terminée. Gaudi l’habita de 1906 jusqu'à sa mort en 1926 avec son père et sa nièce.
Elle abrite aujourd’hui un musée qui lui est consacré avec dessins et meubles. Ceci dit, 7 euros l'entrée, c'est un peu cher ! On va rester dehors et faire un peu le tour du propriétaire du coup...

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Continuons...

Ah, pas tout droit car c'est déjà la sortie. Faisons marche arrière
en longeant ses constructions étonnantes.
DSCN4739

Le Parc Güell se compose de structures de pierres délirantes. Ici, nous avons une allée soutenue par des colonnes semblant être sorties de la terre comme des arbres. Nous croisons également quelques ponts et viaducs, croisements, routes sinueuses, se perdant tour à tour dans le bas du parc ou en grimpant vers des sommets invisibles.
Nous continuons donc tout droit en tournant un peu pour apercevoir une meute de gens, touristes comme nous. Apparemment, nous sommes face à un lieu stratégique du parc Güell.

DSCN4743

C'est effectivement le point central du parc : une immense place ovale de 3000 m recouverte de sable très fin., autrefois appelée "Théâtre grec" puis nommée "Place de la nature".  De là, un magnifique panorama sur Barcelone s'offre aux visiteurs qui auront déboursé la somme de 7 euros (encore !). Par contre, les bars et terrasses autour sont accessibles à tous. Ajoutons au passage que l'accès complet au parc était gratuit jusqu'en octobre 2013 avant qu'il ne soit décidé de faire payer au visiteur l'accès à la partie dite Monumentale (banc ondulé, escalier de la salamandre, pavillons de la conciergerie, salle Hypostyle, portique de la lavandière), soit 7,9% de la totalité du parc ; même s'il s'agit de la partie la plus visitée. C'est aussi à cet endroit que l'environnement est le plus fragile. L'idée est donc aussi de limiter le nombre de visiteurs : 400 touristes au maximum sont autorisés à accéder chaque demi heure aux joyaux de Gaudí.

DSCN4742

Le banc de mosaïques de cette grande place sablée est absolument mythique. D'une longueur de 110 m de long, sa structure rappelle l´ondulation des mouvements d´un serpent. Une succession de modules concaves et convexes de 1,5m, font que l´ergonomie est parfaitement adaptée au corps humain. Les mosaïques sont des éléments de récupération, mais elles ont été agencées avec le plus grand soin. Ainsi, le bleu, le jaune et le vert prédominent, symbolisant la foi, l’espoir et la charité.

Sous cette terrasse, se trouve la Sala Hipóstila, composée de plus de 80 colonnes. Aucune de celles-ci ne forme un angle droit avec le sol. D’ailleurs, toutes les colonnes présentent une inclinaison différente! Cela permet de mieux maintenir la structure, sur laquelle repose la fameuse esplanade aux bancs colorés.

Allez, un tour rapide du parc en vidéo...

Putain, il a bloqué sur la terrasse le réalisateur !
 

Et on finit cette visite très exhaustive
par le selfie le plus nul du monde.
DSCN4745

 Hein eh hein ?! Ah ben ouais là. Remarque, on peut comparer avec d'autres cas de selfie pris dans le monde et pas toujours réussis non plus, comme...

selfie 1selfie 4selfie 5selfie 6
selfie 7
selfie 8selfie 9selfie 91
Photos : Tipux

OK, ça, c'est fait. Nous sortons du Parc Güell. Sosso et Matthieu doivent repartir sur Marseille. De notre côté, il ne va pas falloir que l'on tarde trop non plus à repart:ir pour le Sud-Ouest. Il est 14h30. Regardons le programme prévu :

  • 8h33 Visite du Parc Guell (enfin si elle l'a pas déjà visité pasque soi disant qu'ELLE NE CONNAÎT PAS BARCELONE HEIN SOSO ??????!!!!!)
  • 10h01: Visite du MACBA /// musée d art contemporain ( bien mieux que les musées pompeux de New York ou des Etats Unis....)
  • 12h03 dire au revoir a Pablo et Stephanie :-(((((((((
  • 13h12 Prendre l'apero en bord de plage a la Barceloneta et manger des beignets de calamars congelés avec du Martini....
  • 14h04 Café gourmand au W lounge cafe (ouais bon ça...)
  • Partir...... :-(((
  • Sur la route...
  • 16h02 Musee DALI à Figueres
  • Retour dans notre pays de cons....

 

Alors ouais OK bon.
12h03 ; Dire au revoir à Pablo et Stéphanie, c'est non puisque nous avons mis les clés de l'appart dans leur boite aux lettres.
13h12 : Prendre l'apéro à Barceloneta, c'est non aussi puisque nous avons vu les tours de la cité olympique depuis la voiture.
14h04 : Café gourmand au W Lounge Hotel, c'est encore non puisque cette tour se trouve non loin de la cité olympique et que nous sommes carrément à l'autre bout de la ville et de cet endroit.
Partir.... Là au moins, cela semble possible. Il n'y a pas d'heure prévue, ni de lieu.

Nous quittons le parc Güell pour rejoindre la voiture. De là, nous redescendons la colline sud de Barcelone. La silhouette de la Sagrada Familia nous apparaît au loin. Elle se rapproche. Elle se rapproche. Elle est de plus en plus près. Maître Arnaud a attaché un point d'orgue à ne pas faire figurer ce lieu touristique au programme. C'est dommage car Nathalie, dont c'est l'anniversaire rappelons-le, n'a qu'une envie : aller voir cette cathédrale futuriste.
Changement de programme donc. En même temps, au point où on en est... Nous descendons la Carrer de la Marina pour aller nous poser au pied de l'édifice.
Pas question d'entrer et de visiter. Nous n'avons plus le temps et il y a une file da'ettente impressionnante... comme chaque jour. À croire que la file d'attente fait partie de ce monument.

 

Nous sortons de la voiture garée en double file
pour faire une photo de Nathalie devant la Sagrada Familia
ou
pour faire une photo de la Sagrada Familia avec Nathalie devant.
Barcelone, la Sagrada Familia (Espagne)_003

J'en profite pour faire un de ces selfies pourris
dont j'ai le secret
Barcelone, la Sagrada Familia (Espagne)_004

 

Bon... C'est chiant quand même de ne pas pouvoir aller visiter. Mais cela ne va nous empêcher de nous pencher sur l'histoire de cette basilique et son auteur, Antoni Gaudi.

 

LA SAGRADA FAMILIA
Barcelone, la Sagrada Familia (Espagne)_002

Bien sûr, tu peux le voir : comme toute oeuvre de Gaudi (ou presque), c'est pas fini. Et il me vient alors en mémoire une de ces anecdotes, de prime abord anodine, mais qui pourtant est, je te l'assure, complètement quelconque.

La première fois que j'étais venu à Barcelone, c'était lors des vacances d'été 1991. Avec quelques amis, nous étions posés non loin d'Alès car un des potes présents avait dit que c'était génial et qu'il fallait qu'on aille visité des gorges qui ne se trouvaient pas loin de la ville. Nous avons cherché, nous avons erré et nous n'avons jamais trouvé. Si bien que, un peu agacé d'avoir fait autant de bornes pour pas grand chose, le seul conducteur de l'équipée décida alors soudainement en pleine nuit de partir pour Barcelone. Comme ça, sur un coup de tête nocturne... alors que nous avions pris possession d'un fossé pour planter les tentes et dormir. Nous sommes donc tous partis pour la capitale catalane et... Je ne sais plus trop ce qui s'est passé... Nous avons fait l'aller-retour dans la journée en nous arrêtant à Rosas. La seule chose dont je me souvienne de Barcelone, c'est qu'il y avait beaucoup de grues de chantier  le long de l 'océan car  la ville était en plein restructuration pour accueillir les Jeux Olympiques.

Je suis venu une seconde fois à Barcelone en 2004. Je travaillais à Varennes-Vauzelles pour une petite société qui concevait du matériel cycliste haut de gamme. Un matin, alors que je m'aprêtais à rejoindre mon poste comme chaque jour quotidien, un des responsables vint me voir pour me demander simplement : "Dis don', ça te dirait pas d'aller à Barcelone tout de suite pour amener les catalogues de nos nouveaux produits pour un salon qui se tient à Madrid ?" J'ai dit "Banco !" Hein ? Oui, Madrid, Barcelone, je n'ai pas trop réfléchi. Moi, on m'a dit"Barcelone"donc je vais à Barcelone. Mais avant cela, il me fallait aller à Pougues-les-Eaux récupérer une tonne de catalogues chez l'impriumer qui venait juste de le tirer.
Je suis ensuite parti la voiture chargée comme une fusée, direction l'Espagne pour déposer tout ça au représentant espagnol qui devait le lendemain les amener à Madrid : d'où le fait que je n'aille pas à Madrid, mais à Barcelone, hein, voilà, on s'y retrouve, c'est super.

Et pour fêter ça, je t'offre une info incroyable
qui date de la même époque :
Sud Ouest

Ah ben ouais, restons dans l'art,
mais revenons où on en était.

Quelques 6h30 plus tard après avoir passé Clermont-Ferrand, Saint-Flour, le viaduc de Millau, Béziers, Perpignan, la frontière, Girona, j'arrive sur place. Je dépose les catalogues chez le représentant et je m'en vais découvrir Barcelone. Après un rapide tour dans le quartier gothique, puis une marche accélérée sur la Rambla, je décide d'aller voir la Sagrada Familia. J'arrive au pied du monument devant lequel il y avait, déjà et encore, une importante file d'attente. Mais ma première et seule remarque a été en voyant les grues cernant les façades :"Bordel, mais j'ai pas de bol : le seul jour où je viens voir la Sagrada Familia, il faut qu'elle soit en travaux !!!"
Si tu connais pas l'histoire de la Sagrada Familia, tu peux te dire :"Ouais ben ça arrive. Il faut restaurer les monuments pour éviter qu'ils ne dépérissent."
Seulement, chose que je ne savais pas à l'époque et que tu ne sais peut être pas : la construction de la Sagrada Familia a commencé en 1882 et il est prévu qu'elle se termine en... 2026.
Fin de l'anecdote. Voilà... Incroyable non ? Bon... Alors... Parlons un peu de la Sagrada Familia et de son concepteur.

 

LA SAGRADA FAMILIA
Barcelone, la Sagrada Familia (Espagne)_009

Au premier regard, comme ça, sans réfléchir, lorsque l'on voit la Sagrada Familia, on pense à un gros tas de terre. Et puis on se rapproche, on se rapproche, on se rapproche et nous commençons à deviner et envisager des formes, des histoires.
Tout d'abord, des chiffres. On aime bien les chiffres.

SUPERFICIE : 4500 m2
HAUTEUR : 170 m

Eh oui.
Symbole de Barcelone et cathédrale du troisième millénaire, elle en impose, elle captive.
Tout commence en 1881 lorsqu'un homme pieux, Josep Maria Bocabella Verdaguer, créé une association "L'association Joséphine". Dans la foulée, il achète un ensemble de maisons dans le quartier de L'Eixample. C'est l'architecte Francesc de Paula del Villar I Lozano qui commence les travaux en 1882, mais il abandonne très vite suite à des divergences avec Bocabella. Antoni Gaudi reprend finalement les travaux en 1883 et remodèle entièrement le bâtiment suivant sa propre inspiration, en rendant le projet beaucoup plus ambitieux. Nous passons alors d'un temple à... une cathédrale ! Gaudi consacrera toute sa vie à la "Sainte Famille" consacrera toute sa vie, mais la laissera inachevée suite à soin décès en 1926.
La Sagrada Familia est la synthèse de tout le savoir architectural de Gaudi avec un ensemble de symboles sur les mystères de la foi. Les différentes façades reprennent d'ailleurs la naissance, la morte et la résurrection du Christ. Les dix-huit tours évoquent les douze apôtres, les quatre évangélistes, la Vierge Marie et le Christ.
En 1892, ce sont les travaux de la façade de la Nativité commencent et ce ne sera que 33 ans plus tard que le premier clocher de cette façade sera achevé.

L'intérieur de la basilique est tout aussi fascinant. C'est une véritable forêt symbolique aux colonnes arborescentes qui t'accueille. Ces colonnes se ramifient pour supporter des voûtes hyperboliques , représentant des cimes d'arbres dans l'esprit de Gaudi. L'architecture et l'incroyable légèreté structurelle permettent à la lumière d'entrer dans l'édifice de façon diffuse et continu, donnant à l'espace un éclairage spirituel fascinant. La lumière naturelle joue ainsi avec les structures et les vitraux modernes aux couleurs vives, confirmant le désir de l'artiste de voir la Sagrada Familia comme "le temple de la lumière harmonieuse".

Oui, tout ceci a l'air vraiment fantastique. Mais comme nous ne sommes pas entrés, contentons-nous de regarder une de ces vidéos internetiennes qui nous donne un avant-goût de la visite...

Ah ben oui, c'est beau, mais c'est très bruyant ! Avec 5500 visiteurs par jour, il ne faut t'attendre à te retrouver seul au milieu de cette magnifique voûte chrétienne. L'entrée de la Sagrada Familia est fixée à 12 euros ou 15 euros et est visitée par plus de trois millions de visiteurs par an. Cet argent récolté permet la poursuite des travaux car le projet ne dispose d'aucune subvention publique et est entièrement financé par le tourisme et le mécénat.
Bon allez, on la refait avec plus d'images
et sans le brouhaha des visiteurs.
Le point culminant de la SagradaFamilia achevée s'élèvera à 172,5 mètres du sol. A noter que c'est en 2020 que la physionomie du temple changera radicalement de celle que l'on connaît depuis des décennies. Et en ce qui concerne le rendu final, voici à quoi devrait ressembler la Sagrada Familia en 2026.
                 


A ce jour, seules deux façades sont terminées, celle de la Passion et celle de la Nativité ainsi que quatre des douze clochers prévus. Une petite polémique s'est installée il y a quelques années rappelant qu'il n'existe aucun document approuvant la construction de l'édifice.  En clair, la SagradaFamilia ne dispose d'aucun permis de construire.

Et pour finir, un petit jeu...
LE CARRE MAGIQUE
carré magique
Il te faut retrouver les 310 combinaisons

qui forment le nombre 33,
l'âge du Christ lors de sa crucifixion.

Gaudi ne verra pas son oeuvre terminée. Le 7 juin 1926, alors qu'il se rendait à l'église de Saint-Philippe Néri où il allait chaque jour pour prier et rencontrer son confesseur mestre Agusti Mas I Folch, il fut renversé par un trolleybus qui le laissa sans connaissance entre les rues Girona et Bailén. Pris pour un mendiant parce qu'il n'avait pas de papiers et à cause de son aspect négligé, de ses vêtements vieux et usés, il ne fut pas secouru immédiatement jusquà ce qu'un garde civil  arrête un taxi pour le conduire à l'hopital de la Santa Creu. Ce n'est que le lendemain qu'il fut reconnu par le chapelain de la Sagrada Familia, mais il était déjà trop tard. Gaudi mourut le 10 juin 1926, à 73 ans. Son corps repose dans la chapelle de Notre-Dame-du-Carmel de la crypte de la Sagrada Familia.C'est dans ces moments là que l'on se dit que les voies du seigneur sont impénétrables lorsque ces dernières laissent mourir le plus pieux des architectes.

Nous effectuons un dernier tour de l'édifice en voiture et avec les yeux pour apercevoir quelques-uns des nombreux détails apposés sur les façades... Enfin, sur les façades, nous sommes surtout restés devant la façade de la Nativité. Celle-ci a été terminée en 1905 et est classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO.

Barcelone, la Sagrada Familia (Espagne)_005Sommet de la façade de la Nativité avec ses tours des Apôtres dont les sommets sont occupés par des pinacles en mosaïque vénitienne.

 

 

 

 

 

 

 

Barcelone, la Sagrada Familia (Espagne)_006Façade de la Nativité encore avec la statue du Christ en or, assis.

 

 

Barcelone, la Sagrada Familia (Espagne)_007

 

 

 

 

 

 

 

 Toujours la façade de la Nativité avec amorce d'échaffaudage et tête de Christ crucifié en bas de la photo.

 

 

 

 

 

 

Elles sont vraiment moches ces photos.

 

Bon, ben, c'est pas l'tout, mais faut repartir là !

Refaisons un point sur le programme du jour que nous n'avons absolument pas suivi. Qu'est-ce que nous ne devons pas faire à présent...

  • Partir...... :-(((

Partir, OK !
Nous quittons donc Barcelone par la C31. Nous passons la Place des Gloires catalanes, point de rencontres des trois avenues principales de la ville. Quand soudain, là-bas, au loin, que ne voilà-t-il pas qu'un énorme suppositoire nous apparaît à nos yeux ébahis.

                                          DSCN4759

 

                                                           En fait, il s'agit d'une autre tour :
                                      l'Agbar Tower, dessinée par l'architecte français Jean Nouvelle.
                              DSCN4761


C'est beau, c'est lisse, c'est grand, c'est bien.
Et là, tu me dis : "OK, mais donne-nous des chiffres bordel !"
Fastoche ! 145 mètres de hauteur pour 38 étages avec une structure en béton armé recouverte d'une façade de verre composée de plus de 4400 fenêtres. De plus, le bâtiment possède, intégrés à sa façade, plus de 4 000 dispositifs de types DEL qui permettent la création d'images sur les parois extérieures. La tour s'éclaire différemment lors des équinoxes.

                       Et voilà ce que cela donne de nuit et en musique !
                   

Tout ça c'est bien joli, mais il fait jour et tu ne m'oteras de l'idée que cette tour ressemble vraiment à un suppositoire. Mais c'est aussi ça l'art : amener les gens à dépasser une vue primitive pour les surprendre, les émerveiller et les faire réfléchir... ou pas.

Revenons à notre programme car il est déjà 15h52.

  • Sur la route...
  • 16h02 Musée DALIà Figueres
  • Retour dans notre pays de cons....

SUR LA ROUTE...
Ceci est bien énigmatique. A-t-on prévu une séance-lecture du roman éponyme de Jack Kerouac à qui l'on doit, entre autre, cette citation :
        "Rien derrière et tout devant, comme toujours sur la route."

Ou alors s'agit-il de rester dans la voiture et d'écouter en boucle le tube éponyme de De Palmas, datant de 1994, et à qui l'on doit, entre autre, cette citation :
   "Car j'étais sur la route toute la sainte journée, je n'ai pas vu le doute en toi s'immiscer"

Eh bien, ni l'un ni l'autre ! Sur la route, cela veut dire que nous sommes sur la route... et ce n'est pas celle qui nous conduira jusqu'au musée Dali de Figueres.


16h02 MUSÉE DALI À FIGUERES
Il est trop tard, il va y avoir la queue et nous n'avons pas envie de reprendre le même chemin qu'à l'aller en passant par La Jonquera, Perpignan, Carcassonne et Toulouse.

RETOUR DANS NOTRE PAYS DE CONS...
Ben ouais. Mais par l'Espagne pour retarder un peu l'échéance. Ce trajet devrait   - à moins qu'il y ait un changement de programme sur le programme non établi pas prévu-   nous faire traverser les villes d'Igualada et son cimetière d'architectes, Cervera, Tàrrega...

                            Tiens, j'ai pris cette photo à Tàrriga...
DSCN4762
              Je ne sais toujours pas ce que c'est ni ce que j'ai voulu faire.

 

Après Tàrrega, c'est Leida, ou Lérida qui nous rappelle la chanson de Véronique Sanson, puis (Ubahup)Barbastro, Huesca (ville natale de Ramón Acín Aquilué), Jaca...

                     STOP !!!!!

Il est 18H30 lorsque nous arrivons dans cette sympathique ville pas si typique araganaiso que ça. Oui, oui, faut s'calmer !
Autre chose importante, Jaca se prononce Raca. Le J en espagnol devient R. Comme le X en basque devient CHE.
Par exemple, dans le pays basque, on ne dit pas : "Je vais regarder un film X." On dit plutôt :"Je vais regarder un film CHE."
Toutefois cependant pourtant, il ne faut pas confondre Jaca prononcé Raca avec la ville syrienne de Racca, capitale officieuse de l'Etat Islamique. NON !
Si tu viens quelques fois lire ce blog, nous avons déjà parlé de Jaca pas mal de fois...  ou une seule fois... Je ne sais plus... J'avais fait un malaise vagal moi, d't'façon, dans un bar. En tout cas, en 2013, Maître Arnaud nous avait fait une petite visite guidée de la ville et de ses remparts.

                                           Souvenons-nous !
    

Ah oui, c'est rapide, mais précis.
Aujourd'hui... enfin, ce soir, pas de visite ! Nous allons directement à ce petit bar sympathique où l'on mange les meilleurs tapas de tout l'Aragon.
Et ce bar s'appelle La Tasca de Ana.
On y est bien, il fait bon, il fait chaud, il y a du bon vin. C'est familial, c'est jeune, c'est vieux. Indépendant ou en groupe. À table ou au comptoir. Et de beaux tapas...

                            DSCN4765

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Voilà, c'est ici que se termine ce périple barcelonais pour fêter dignement les 40 ans de Nathalie.

 

 

 


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